Évaluer les besoins en santé mentale des personnes âgées

 

 

Protéger les adultes vulnérables

À l’heure actuelle, il n’existe pas de législation véritable sur la protection des adultes vulnérables.

Certaines études identifient les sévices physiques ou psychologiques et la négligence comme les types d’abus les plus courants dans les maisons de soins. L’utilisation abusive de médicaments –  » contention chimique  » – est également une caractéristique reconnue de la maltraitance institutionnelle.

La Commission d’inspection des soins sociaux a un rôle à jouer pour s’assurer que la maltraitance n’a pas lieu dans les établissements de services ; les problèmes de maltraitance sont également soulignés dans la loi sur la capacité mentale de 2005.

Le programme de protection des adultes vulnérables a été introduit par la loi sur les normes de soins de 2000. Il vise à garantir que personne n’est autorisé à travailler dans le secteur des soins s’il a déjà abusé, négligé ou porté atteinte à des adultes vulnérables dont il avait la charge.

La loi de 2003 sur les infractions sexuelles érige en infraction le fait, pour les personnes engagées dans la fourniture de soins, d’assistance ou de services à une personne souffrant de troubles mentaux, d’avoir une activité sexuelle avec cette personne qu’elle ait ou non la capacité de consentir, mais cela ne s’applique pas si la relation sexuelle est antérieure à la relation de soins, ce qui serait souvent le cas avec la démence. tutelle curatelle

 

Politique de protection des adultes

Le document de politique No Secrets (57) offre une orientation et des conseils aux départements des services sociaux pour aider à protéger les « adultes vulnérables » qui risquent d’être victimes d’abus. 

Le but de No secrets est de s’assurer que les agences locales clés – les services sociaux, les autorités sanitaires et la police – travaillent ensemble pour protéger les adultes vulnérables contre les abus, en développant des politiques et des procédures locales multi-agences. Ce document fournit des conseils sur la manière dont les stratégies de prévention et de traitement de la maltraitance des adultes vulnérables doivent être développées au niveau local. La politique décrit également les principes autour desquels les agences doivent développer leur travail. Un principe clé est que les agences doivent aider les individus à vivre de manière indépendante et à faire leurs propres choix.

De nombreuses autorités locales ont maintenant des politiques de  » protection des adultes « , et lorsque l’abus est de nature grave, des  » conférences de cas  » peuvent être organisées pour décider ce qui doit être fait.

 

Maltraitance dans les milieux de service

Il n’existe pas de données spécifiques sur l’étendue de la maltraitance ou de la négligence dans les milieux de service, bien qu’il y ait eu un certain nombre de cas très médiatisés de maltraitance de personnes âgées ayant des problèmes de santé mentale dans les services hospitaliers et les maisons de soins. La recherche identifie les problèmes les plus courants concernant la maltraitance physique (par exemple, les coups, la contrainte), psychologique (par exemple, le retrait des soins ou de la nourriture) et la négligence. Le mauvais usage des médicaments – la « contrainte chimique » – est également une caractéristique reconnue de la maltraitance institutionnelle, et il convient de s’y attaquer par la formation du personnel, l’amélioration de la qualité des soins, un contrôle plus étroit de la prescription et de l’administration des médicaments et le renforcement des droits des utilisateurs et des soignants.